Le désert [1]
Après une courte nuit d'escale à Alice Springs, nous avons pris la route en direction de l'Outback Australien, pour un Safari Camping de trois jours. Sans hésiter, ces trois jours font partie des meilleurs moments que nous avons passés en Australie !
Nous étions dans un groupe composé d'une quinzaine de personnes de tous horizons (des australiens, des écossais, des suisses, et bien sûr... des français !). On appréhendait un peu de faire ça en groupe, mais c'était vraiment très chouette, on a rencontré des gens super sympas, parlé anglais, et surtout, discuté avec des australiens, de leur pays, de leur culture, de leur histoire... Notre guide était complètement déjanté, et c'était vraiment très marrant !
Nous étions dans un groupe composé d'une quinzaine de personnes de tous horizons (des australiens, des écossais, des suisses, et bien sûr... des français !). On appréhendait un peu de faire ça en groupe, mais c'était vraiment très chouette, on a rencontré des gens super sympas, parlé anglais, et surtout, discuté avec des australiens, de leur pays, de leur culture, de leur histoire... Notre guide était complètement déjanté, et c'était vraiment très marrant !
On a donc traversé le désert en mini bus pour se rendre à Uluru, Kata Tjuta et Kings Canyon. Alors le mini bus version Outback, ça ressemble plutôt à un mini camion, avec le pare-choc anti-kangourrou de compétition ! George nous a fait prendre une piste au retour, on a donc pu tester les suspensions de la bête. Pas trop mal, mais quand même, j'ai encore un peu mal au coeur !
On a ainsi parcouru environ 1200 km, à fond la caisse sur la Stuart Highway, qui s'étend, toute droite, à perte de vue, avec... à peu près rien autour. Il ne faut surtout pas rater la station service, sinon, t'es dans la mouise... Et quand je dis station service, je suis un sympa... ! On devrait plutôt dire LA pompe à essence.
Le désert australien, c'est comme les montagnes australiennes, ça ne ressemble pas à l'image que je me faisais d'un désert : du sable à perte de vue, une terre aride brûlée par le soleil. Il y a des végétaux partout ! Certes, il y a du sable - orange un peu partout, mais il y a aussi des melons (non comestibles) par centaines sur le bord de la route ! L'impression d'espace qui se dégage du paysage est extraordinaire, et je comprends la fascination que ce pays a pu exercer sur les explorateurs. C'était l'hiver, donc il ne faisait pas trop chaud, mais on peut imaginer qu'en été ça doit être l'enfer ! Sur cette route immense au milieu de nulle part, on se sent vraiment tout petit, et on sent la puissance de la nature. C'est apaisant, reposant, calme et à la fois effrayant. Pas franchement envie de se retrouver là la nuit, dans le noir profond avec toutes les bêtes qui se promènent (oui, il y a ce que les australiens appellent des lézards et que personnellement j'appelle plutôt des dinosaures - on en a vu un, on n'est pas restées pour le caresser !!). Pas envie de rester là tout seul le jour non plus, perdu dans l'immensité déserte...
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